Vue sur le quartier 67Ha. Le terrain des « rêves » d’urbanisme et de modernisation, la zone des espoirs anciens de confort pour une classe moyenne qui n’a pourtant cessé de s’effriter. Mais aussi quartier phare du brassage culturel.
C’est là que des jeunes filles – provenant des bas quartiers immédiatement à proximité d’Andranomanalina et d’Isotry – proposent leurs services, dans un endroit où la modernité et la richesse leur semblent briller, où l’argent leur semble (enfin !) accessible.
L’alcool est un accessoire de travail, ça permet de se projeter dans l’univers utopique du « revy » qui les rapproche un peu des autres jeunes de leur âge avec lesquels elles partagent seulement deux choses : le sexe et l’argent qui en provient. Dans ce bar, l’alcool les aide à mettre de l’ambiance.
Discussion avec une jeune fille dans le bar.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Devant une entrée du « fokontany » (une communauté) dans le quartier d'Isotry.
Le groupe de femmes attend les clients, Isotry.
Un client entre dans le pasazy. La baraque où elles vivent avec leurs enfants. Ici elle est composée 4 bâtiments en bois, plastique, tôles et autres matériaux de récupération dont chaque bâtiment à un étage sont séparés en 9 logements d’une ou plusieurs pièces.
Les enfants jouent dehors dans le dédale du pasazy.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Un client ressort et traverse le pasazy.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Portrait de Marie, membre de la petite communauté de la "maison close".
Les trains de marchandises passent où les femmes se regroupent.
Représentante élue du fokontany au sein du quartier.
Une femme emmène ses 3 enfants (S., V. et A.) à la messe.
S. à la messe.
Objets du quotidien dans une baraque.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Les femmes de la communautés sont fréquemment pointées du doigts par les habitants du quartier.
Lessive devant la voie ferrée.
Une autre entrée du fokontany.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Dans le quartier du fokontany des prostituées.
Les éducatrices de GDM vont des maraudes pour rencontrer et sensibiliser les jeunes filles au programme de l'association.
Le père d'une jeune "pensionnaire" fait le point avec les éducatrices venues le rencontrer.
Chez une ancienne "pensionnaire". Les éducatrices essayent de toujours garder un lien avec les jeunes filles du quartier, qu'elles soient accompagnées par l'association ou non.
Le jeune frère d'une "pensionnaire".
Chez une pensionnaire qui a arrêté l'accompagnement.
Discussion avec la grand-mère d'une "pensionnaire".
La salle de cours de GDM. L'association dispense des cours de base afin de s'assurer que chaque jeune fille a une minimum de connaissance.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Les repas sont fournis par l'association.
Dans le couloir en attendant la visite hebdomadaire avec une psychologue.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Toutes les semaines, les éducatrices font un bilan avec les "pensionnaires" et proposent des ajustements à leur accompagnement pour lever un maximum de freins à celui-ci.
Durant une session d'éducation sexuelle et de discussions autour de la maternité.
L'une des nombreuse fille-mère accompagnée par GDM.
Outre les cours, GDM propose des formations de couture, de coiffure, de cuisine pour apprendre un métier aux jeunes filles.
Elles suivent des stages où elles sont rémunérées, ici dans une ferme à quelques kilomètres de la capitale.
Portrait d'une jeune fille suivie par l'association GDM. Les portraits sont anonymes pour protéger ces mineures en danger.
Les jeunes filles les plus fragiles sont incitées à couper les liens avec leur entourage "nuisible" par des stages en agriculture.